Tout comme les assises, le mobilier doit être un élément sur lequel il me parait important de réfléchir ! En effet, comme j’ai pu le dire dans l’article consacré à l’aménagement de l’espace (à venir …), chaque meuble doit avoir une utilisation pensée pour optimiser la place qu’il prend dans la classe ainsi que son impact sur les apprentissages et l’organisation pédagogique.
Il est donc temps de se pencher sur les différents types de mobiliers pouvant se trouver dans une classe ou pour lesquels il serait intéressant d’investir.
1. Sur quels critères se baser lors du choix du mobilier ?
Il existe deux principaux axes de réflexion sur lesquels se baser lorsqu’il s’agit de choisir les meubles de votre classe (ou, si votre classe est déjà fournie, de réaliser un tri).
· Les critères physiques :
o Mes élèves peuvent-ils accéder à l’ensemble du matériel présent dans telle armoire ?
o Les tables et chaises correspondent-elles à l’âge et à la taille de mes élèves ?
o Ces chaises favorisent-elles une assise adéquate pour chacun (positionnement du dos et des jambes) ?
· Les critères pédagogiques :
o Le mobilier à disposition est-il facile d’utilisation pour des enfants sans la supervision d’un adulte ?
o Favorise-t-il une réelle autonomie de la part des élèves ?
o Est-il attractif ? Donne-t-il envie aux élèves de les utiliser ?
2. Quel matériel acheter en priorité ?
Lors des différents échanges que j’ai pu avoir avec des collègues sur les réseaux ou lors de formations, la problématique des indispensables à avoir en classe s’est très souvent posée.
Tout comme pour les assises flexibles, il existe des sites qui sont de véritables mines d’or, que ce soit en termes de meubles à acheter ou encore d’articles explicatifs.
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Voici donc un descriptif des meubles qui me semblent intéressants (et pratiques) d’avoir dans le cadre de la mise en place d’une classe flexible.
· Les tables individuelles
Pendant de nombreuses années, j’ai eu dans ma classe des tables doubles et cela ne m’avait jamais posé problème … jusqu’aux débuts de ma réflexion autour de la classe flexible !
En effet, même si une organisation plus modulable n’est pas impossible (la preuve, j’ai quand même réaménagé ma classe et mis en place une organisation plus innovante durant plusieurs années), cela reste cependant plus compliqué avec des tables lourdes de presque 2 mètres de long.
Lors de mon arrivée dans mon école actuelle au Luxembourg, j’ai eu la chance d’avoir dans ma classe des tables individuelles. Clairement, cela a été un grand changement dans mon organisation et ma pratique au quotidien.
Malgré le fait qu’elles soient individuelles, elles restaient assez lourdes et leur déplacement demandait toujours du temps et des efforts physiques. J’ai eu la possibilité l’année dernière de pouvoir changer une partie du mobilier présent dans ma classe et j’ai donc choisi de nouvelles tables assez innovantes qui me permettraient de pousser plus loin le côté « flexible » en termes d’aménagement de l’espace classe.
Je possède donc actuellement uniquement des tables de la gamme GEOMETRA provenant de chez Manutan Collectivités. Pour une plus grand diversité, j’ai choisi trois modèles différents afin de pouvoir multiplier les possibilités d’aménagement en fonction des moments de la journée et des objectifs d’apprentissage.
L’ensemble des tables que j’ai sélectionnées possèdent des roulettes pour une meilleure utilisation par les élèves et des pieds adaptables en fonction de l’âge. Le seul problème avec ces tables et leurs roulettes c’est qu’elles sont très légères (peut-être un peu trop) et ont tendance à bouger durant la journée (et oui, des élèves ça gigote !! ).
Elles ont plusieurs avantages :
1. Une plus grande diversité de configurations (voir l’article sur le réaménagement des espaces). Que ce soit en « U », en « C », en rangs d’oignons ou encore en îlots, ces tables permettent une modulation plus rapide et efficace des différents espaces de travail (guidé ou autonome).
2. Leur légèreté et maniabilité favorise les aménagements par les élèves eux-mêmes qui sont ravis de pouvoir se dépenser un peu en bougeant quelques tables selon les configurations demandées par la situation de travail (collectif en demi-classe, binômes, etc.).
Voici donc mon organisation en début d’année (et qui a encore changé depuis … vous vous doutez bien … ).
Et pour ceux qui manqueraient d’idées en termes d’organisation spatiale, Manutan Collectivités présente sur son site les TRES nombreuses configurations possibles !
Ma collègue Maitresse Aurel en parle d’ailleurs en détails dans un article sur son blog. Pour plus d’informations, n’hésitez pas à y faire un tour.
(cliquer sur l’image pour accéder au site)
Cette année, Manutan m’a proposé de recevoir un nouvel élément à tester en classe. Après réflexion, j’ai eu envie de continuer ma recherche en termes d’assises adaptées à tous les élèves. Et c’est là que mon regard s’est posé sur la table HERGON.
(cliquez sur l’image pour accéder au lien)
Au départ, je l’avais choisi avec une idée précise en tête. En effet, un de mes élèves présente une lenteur et des difficultés de copie. Le fait d’avoir une table plus stable, face au tableau et avec un plateau inclinable lui permettrait donc d’avoir une posture d’écriture plus efficace.
Il s’est avéré très rapidement, comme pour tout nouveau matériel (attractivité de la nouveauté oblige …) que cette table a sollicité beaucoup de curiosité de la part de bon nombre de mes élèves. Cela a notamment été le cas d’un autre élève présentant un important trouble de l’attention avec hyperactivité. Cette table est une de ses favorites, et ce pour plusieurs raisons :
- Elle est face au tableau, ce qui me permet d’avoir un contact visuel plus aisé en cas de perte de concentration.
- Elle se trouve dans le coin regroupement (centre guidé) tout en étant légèrement à l’écart (car plus imposante que les autres tables de chez Manutan) ce qui lui permet d’être moins sollicité par le mouvement et le bruit généré par ses camarades ; mais aussi de pouvoir s’agiter et se lever plus aisément sans forcément perturber ses camarades à chaque fois.
- Elle est beaucoup plus lourde et imposante que les autres tables (et dans ce cas précis, c’est un véritable avantage!) ce qui permet à cet élève à fort besoin de mouvement d’avoir aussi une assise stable, solide qui ne se déplace pas avec lui …
· Les bancs
Qui a dit que les bancs étaient réservés aux plus petites classes et à la maternelle ? Même dans les classes les plus grandes (au moins jusqu’au CM2), cet élément peut s’avérer très utile et multifonction.
En ce qui me concerne, j’en possède deux :
o un premier banc dans le couloir, sous les porte-manteaux : il offre une assise supplémentaire (lorsque l’on souhaite que les élèves troquent leurs chaussures pour des chaussons) ou peut faire office de zone de stockage (pour des sacs ou des chaussures) ;
o le deuxième banc se trouve dans la classe, au milieu de mes tables de regroupement. Très modulable, il sert aussi bien d’assises lors des temps de regroupement que de support d’écriture dans le cadre de séances collectives (rituels matinaux) et de travaux en groupe (temps de manipulation).
· Les tableaux
Qu’ils soient numérique ou plus classique, il est intéressant de posséder plusieurs zones d’affichage et/ou de support pour l’écrit, que ce soit pour les phases d’apprentissage guidées ou pour le temps consacré à l’autonomie des élèves.
Un élément à prendre en compte, et qui peut être souvent mal ajusté, est la hauteur des tableaux. En effet, on pense souvent à les rendre accessible à nous, adultes, mais qu’en est-il des élèves lorsqu’on leur demande de venir entourer le son « ou » dans le mot « hibou » ou de souligner le verbe dans la phrase ?
o Dans le cas des Tableaux Numériques, il est facile de moduler la hauteur.
o Pour les tableaux classiques, cela peut être plus compliqué.
Au sein de ma classe, j’ai fait le choix de laisser l’un d’entre eux « à hauteur d’adulte ». Pour y accéder, les élèves utilisent des marchepieds.
Concernant le second tableau, j’ai choisi de le positionner « à ras du sol » afin que les élèves puissent y avoir un accès total (pas un seul cm carré ne leur échappe !!).
Au sein de ma classe, je possède maintenant trois tableaux ayant chacun des spécificités (emplacement dans la classe, hauteur de fixation avec une accessibilité plus ou moins importante pour les élèves) et un objectif précis (affichage, support pour l’écrit, zone pour la manipulation, etc.).
1. Au niveau du centre guidé pour les apprentissages :
J’ai la chance de pouvoir bénéficier d’un Tableau Blanc Interactif. Il me permet de travailler de manière très interactive et ludique tout au long de la journée (affichage en grand des textes étudiés pouvant être directement annotés, manipulation d’étiquettes, visionnage de vidéos, recherche rapide sur Internet, etc.) ;
2. Au niveau des centres d’autonomie :
J’ai ajouté deux grands tableaux blancs classiques :
§ Un premier se situant dans la partie « SOS maitresse » devant un groupe de 3 tables. Il me sert principalement de support lors des séances de remédiation.
§ Un second, accroché à ras du sol, afin que les élèves puissent l’investir au maximum et avoir accès à l’ensemble des informations nécessaires pour travailler seul et efficacement. Sur ce dernier sont donc affichés les présents et les absents ; les niveaux d’autonomie ; la fiche de route collective : le matériel support pour l’écriture ; les étiquettes pour la date et les domaines d’apprentissage ; les fiches récapitulatives pour les différentes arcs-en-ciel ; le suivi des lectures offertes.
· Les meubles à cases
Ce genre de meuble, de préférence assez bas pour en faciliter l’utilisation par les élèves en totale autonomie, est parfait pour un stockage compartimenté du matériel tel que les cahiers ou les référents d’aide.
Afin de compléter cette organisation, et que chaque élève puisse s’y retrouver, j’y ai ajouté différents affichages (afin que chose reste bien à sa place et que je n’ai pas besoin d’y passer du temps pour tout réorganiser en fin de journée) et des bacs (pour faciliter le rangement ainsi que la distribution des cahiers par les responsables de classe).
· Les meubles à tiroirs
Il s’agit là, selon moi, d’un des « must have » à avoir dans une classe flexible, voire dans n’importe classe qui souhaite laisser un espace de travail en accès libre à ses élèves.
Tout comme pour le meuble à cases, le meuble à tiroirs doit être aménagé de façon à être totalement utilisable par les élèves de manière autonome, ce qui va bien évidemment demander la mise en place d’un affichage et de séances spécifiques pour expliciter son utilisation.
Dans la même réflexion que les meubles à cases, tous ces tiroirs me permettent d’organiser les différentes activités pouvant être proposées dans les fiches de route et/ou plans de travail (exercices de validation de compétences, arcs-en-ciel de compétences, manipulation, etc.) et de stocker le matériel collectif de la classe.
· La bibliothèque
La bibliothèque de classe n’est pas forcément un des meubles que l’on associerait automatiquement à une classe flexible. Cependant, l’idée d’une telle classe étant d’organiser l’espace de manière réfléchie afin d’en faciliter l’utilisation par les élèves, il me semblait donc évident de parler de ce meuble.
En effet, il existe différentes sortes de bibliothèques, plus ou moins encombrantes, pouvant accueillir plus ou moins de livres (un débat pour de nombreux enseignants d’ailleurs !).
Ce que j’apprécie tout particulièrement dans le modèle que je possède c’est sa grande capacité de stockage qui reste totalement invisible !! Le rêve dans une classe flexible où le matériel est assez abondant mais que l’on souhaite limiter la pollution visuelle au maximum.
Un autre avantage ici est la manière dont les livres sont mis en valeur : leur nombre est limité (mais ils peuvent être changés régulièrement selon les thèmes) et on voit vraiment chaque première de couverture (ce qui est important lorsque l’on choisit sa future lecture). Depuis que je fonctionne de cette manière, je suis sûre que la plupart des livres sont lus par une grande majorité des élèves.
3. Quid du bureau de la maitresse / du maitre ?
Lors de la mise en place de la classe flexible, un des objectifs était d’enlever un maximum de tables et de meubles afin de fournir aux élèves un espace de travail plus aéré et de permettre une circulation plus fluide dans la classe.
C’est à ce moment-là qu’un « dilemme » s’est posé. Mon bureau de maîtresse … ce gros meuble … était-il vraiment utile ? La décision a été assez rapide à prendre car ce dernier ne me servait, au final, que pour effectuer mes corrections et accumuler un bazar monstre en un temps record !!!
Avec mes collègues, nous avons donc très vite choisi d’enlever nos bureaux et d’utiliser ce nouvel espace afin de créer un coin supplémentaire pour les élèves.
· Un bureau de maîtresse flexible – version 2017
Après plusieurs essais, j’ai décidé de me constituer, moi aussi, un espace flexible se composant de 3 parties :
1. La table de correction : C’est à cet endroit que je me place le matin pendant que les élèves copient leurs devoirs et réalisent leur routine matinale (court exercice de rebrassage en Français ou en Mathématiques).
Ainsi, je me situe à un point stratégique de la classe : j’ai une vue d’ensemble de tous mes petits monstres en train de travailler et je peux accueillir les élèves qui auraient besoin de me parler ou de me montrer un mot dans le cahier de liaison. De plus, je reste à proximité du « Nombre du jour » qui est une des responsabilités nécessitant encore parfois mon aide.
Cette table était auparavant une table d’élève. J’y place maintenant tous les documents de travail pour la journée. Le seul élément fixe est mon trieur dans lequel je garde les documents de la semaine (leçon à venir, étiquettes de manipulation, exercices de validation, etc.).
2. Le meuble à roulette : Lors des temps d’enseignement guidé, le problème principal était de pouvoir répondre le plus efficacement et rapidement possible aux besoins spécifiques de mes élèves. Cependant le matériel de manipulation, notamment de Mathématiques, se trouvait au fond de la classe près des centres d’autonomie.
J’étais alors obligée de faire des allers-retours entre les tables « en U » du centre guidé et l’espace d’autonomie, ce qui me faisait perdre du temps et provoquait du mouvement inutile.
Ce meuble contient donc :
§ du matériel pour les manipulations mathématiques : unités/dizaines/centaines/milliers de couleur ; étiquettes Montessori pour les décompositions additives ; jetons ; bandes numériques allant jusque 999 ; dés ; porte-clés des nombres en lettres ; porte-clés des multiplications (merci Bout de Gomme) ; fiche d’aide au calcul posé.
§ des étiquettes supplémentaires pour le nombre du jour ; le programme du jour et la date en Anglais.
§ des chronomètres pour la lecture et le calcul mental (Fluence).
§ des sabliers pour les phases de rangement ou pour travailler la concentration.
§ des étiquettes vierges plastifiées pour ajouter du vocabulaire complexe au mur des mots.
Bien évidemment, le contenu n’est pas fixe et risque encore de varier d’ici la fin de l’année.
3. Les meubles de rangement : Vous vous demandez peut-être où je range tout mon fameux bazar de maîtresse … Après un important tri pendant lequel j’ai dû éliminer pas mal de « On ne sait jamais, ça peut toujours servir », j’ai réussi à me limiter à ces deux meubles pour le petit matériel (agrafeuse, POST-IT, élastiques, colle, stylos, craies, massicot, etc.).
Ainsi, dès que j’ai besoin de quelque chose, je n’ai qu’à tendre le bras : plus de déplacements inutiles et un gain de temps important !!!
Quant au plus gros du matériel (stock de cahiers, stylos, feuilles, dossiers des élèves, etc.), je les garde dans l’armoire se trouvant au fond de la classe. Afin de rendre mes élèves encore plus autonomes (et disons-le, d’en faire le moins possible aussi … ), une partie de ce stockage leur est accessible. S’ils ont besoin d’un nouveau cahier, d’une feuille ou bien d’un petit matériel (stylo, crayon, colle) ne se trouvant plus dans les réserves collectives des tables, ils viennent directement se servir.
Bien évidemment, posséder une classe flexible ne signifie pas faire le deuil complet de son bureau mais chercher d’autres solutions afin d’aménager l’espace au mieux pour les élèves mais aussi pour soi.
· Un bureau de maîtresse flexible – version 2019
2019 a été l’année d’un grand bouleversement puisque j’ai changé d’école et de pays … mais pas de pédagogie ! Le tout était donc d’adapter mon fonctionnement à une nouvelle classe et surtout à de nouvelles contraintes, notamment une : je suis dans l’obligation de conserver mon bureau sur lequel se trouve l’ordinateur fixe …
Après avoir retourné la situation dans tous les sens, je me suis donc penchée sur ce nouveau défi : me constituer un « espace de la maitresse » dans lequel je pourrais regrouper toutes mes affaires sans empiéter sur l’espace classe afin que mes élèves puissent bénéficier d’un maximum de coins pour travailler.
Voici donc un aperçu général de ce que donne ce « coin maitresse ». Il se compose de 3 espaces différents, qui correspondent assez à ce que j’avais pu mettre en place dans mon ancienne école :
1. Le bureau :
Etant toujours au plus près de mes élèves au cours de la journée, ce bureau ne me sert que pour les temps de correction du matin ou du midi (d’où la présence de tous mes stylos de couleur et tampons).
Tout le petit matériel me servant au quotidien (marqueurs, trombones, POST-IT, etc.) est rassemblé dans un meuble à roulettes pouvant fermer à clé et que je dois également garder en classe.
2. L’armoire :
Pour le reste de mes affaires, j’ai décidé de ne conserver qu’une seule armoire. Le tri a dû être radical pour ne garder que ce qui m’est vraiment utile et ne pas m’étaler en classe.
Son organisation est assez simple avec une étagère pour mes ouvrages pédagogiques et un peu de bazar (bah oui quand même !). Le reste me sert pour stocker la réserve de crayons, colles, etc. ; les feuilles de couleur ; le matériel d’arts, de sciences ou encore de manipulation en français et en mathématiques.
3. Le meuble à roulettes :
Mon élément préféré de ce « coin de la maitresse » reste sans aucun doute mon fameux meuble à roulettes qui m’accompagne maintenant depuis de nombreuses années.
Son utilisation reste la même que dans mon autre école (je vous laisse remonter un peu dans l’article si vous voulez plus de détails).
La seule différence concerne une de ses nombreuses fonctions : ayant un Tableau Numérique connecté à une souris et un clavier sans fil, j’ai donc besoin d’un support pour les avoir toujours à ma disposition quelle que soit ma position dans la classe.
Même si la priorité dans une classe flexible (ou dans n’importe quelle autre classe) reste la place accordée aux élèves (que ce soit sur le plan spatial ou dans le cadre de la construction des apprentissages), il est toutefois important, je dirais même nécessaire, d’avoir un espace à soi en tant qu’enseignant pour s’organiser au mieux et trouver sa place au sein de la classe.